Cela fait plusieurs mois que les spécialistes de la finance indiquent que les taux de crédits immobiliers sont au plus bas et pourtant ils continuent de descendre. En effet, encore l’année dernière, en France, un crédit sur 20 ans se négociait aux alentours de 3,5% alors qu’aujourd’hui on peut en trouver à 2,7%, soit une baisse de 25% sur le coût du crédit.
Si les taux des crédits hypothécaires ont baissé entre 2013 et 2014, les chiffres sont encore plus impressionnants quand on remonte quelques années en arrière puisque, en 2008, le taux d’un prêt à 20 ans tournait autour de 5,3%, soit le double d’aujourd’hui ! Une situation qui pousse les ménages à envisager d’investir à nouveau dans l’immobilier comme le démontre ce recensement réalisé par Meilleurtaux.com.
Des demandes plus importantes dans plusieurs grandes villes françaises
Lorsqu’on analyse la carte réalisée par Meilleurtaux.com qui affiche les zones où la demande de crédit se trouve en hausse et où elle est en baisse, on remarque que plusieurs grandes villes françaises voient une progression des demandes de crédits. Ainsi, sur les six premiers mois de l’année (et par rapport au second semestre 2013), c’est la ville de Strasbourg qui affiche la progression la plus importante avec +38% (d’après les demandes reçues sur Meilleurtaux.com).
Derrière Strasbourg, des villes comme Bordeaux (+13%) ou Lyon (+10%) voient également les demandes de crédits progression respectivement en raison du bon vivre qui y règne et de l’importante offre d’emploi.
L’emploi : une donnée essentielle
Si les ménages sont plus enclins à effectuer une demande de crédit immobilier au vu des taux actuels, ils choisissent principalement leur destination en fonction de la possibilité de pouvoir y trouver un travail. C’est notamment pour cette raison que les demandes de crédits restent élevées sur Paris (+5%), Nantes, Nice et Montpellier. A l’inverse, si une ville telle que Marseille ne remarque pas une évolution positive de ses demandes de crédit, c’est essentiellement en raison de la situation difficile de l’emploi qui y règne.
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