L’année 2017 sera-t-elle le clap de fin de l’ISF, cet impôt français touchant les contribuables dont le patrimoine dépasse 1.300 000€ ? « Impôt stupide », « impôt populaire mais contre-productif »… l’ISF, selon les candidats de droite en course pour la présidentielle française, devrait être supprimé. Toutefois, avant d’en arriver là, les assujettis à l’ISF, qu’ils soient domiciliés en Belgique ou en France, cherchent toujours à diversifier leur patrimoine tout en réduisant leur pression fiscale. Voici quelques façons originales de réduire l’impôt de solidarité sur la fortune en alliant investissement et plaisir.
Investir dans des PME
La France souffre d’un déficit en financement qui touche particulièrement les PME, pourtant essentielles à l’économie française. Pour y remédier, l’Etat français a mis en place plusieurs incitations fiscales pour que les particuliers investissent dans des PME. Citons notamment les fonds communs de placement dans l’innovation, les fonds d’investissement de proximité ainsi les dispositifs de réduction ISF PME. Parmi ces derniers, les plus populaires sont les FIP ISF et les holdings ISF. Pour plus d’info sur le dispositif FIP ISF cliquez ici (réduction d’ISF max de 18 000€). Pour plus d’info sur le dispositif holding ISF cliquez-ici (réduction d’ISF max de 45 000€).
Investir dans le bois et les forêts
Les GFF (Groupements Fonciers Forestiers) proposent aux contribuables qui le souhaitent d’acquérir des parts dans des entreprises qui exploitent les forêts. À ce titre, 50% du montant investi permet de réduire l’ISF, à la condition de garder les parts pendant cinq années et demi au minimum. Les investisseurs peuvent convoiter une rentabilité de 3% à 4% par an. Un faible rendement qui est finalement une aubaine pour les contribuables soumis à l’ISF déclarant seulement 25 % de la valeur du bien soit une exonération de 75%. Attention ce dispositif risque d’être remis en cause.
Exonération des œuvres d’art
Cette exonération est totale et ce quelque-soit la valeur des objets. Les œuvres prises en compte doivent être des originaux réalisés par l’artiste. Quant aux antiquités, elles doivent avoir au moins 100 ans. Toutefois, les œuvres récemment exécutées sont également exonérées d’ISF, du moment, que ces dernières sont façonnées par les mains de l’artiste.
Les voitures de collection sont aussi de la partie
Les voitures de collection de plus de 25 ans qui détiennent un palmarès sportif lors de grands évènements sportifs nationaux ou internationaux ou un intérêt historique, c’est à dire dans son état d’origine sans aucun changement, bénéficient de l’exonération d’ISF. Les véhicules ayant appartenu à un personnage célèbre sont également pris en compte. En ce qui concerne les autres objets de collection tels que les pièces de monnaie, afin d’éviter toute forme d’abus, le fisc a décidé que les pièces de type Napoléon doivent dater d’au moins avant 1800. Plus c’est vieux, plus c’est rentable.
Investir dans le vin
Après les antiquités, les véhicules de collection, l’investissement dans le vin commence à séduire de plus en plus de contribuables. Les investisseurs ont la possibilité de constituer une cave à partir de 400 euros pour une durée minimale de quatre années. Il faut savoir que le vin n’ouvre droit à aucun rendement financier. Pour bénéficier d’un revenu il vaut mieux adhérer à un GFV (Groupement Foncier Viticole). Dans ce cas, le GFV investit dans une exploitation gérée par une société de gestion ce qui permet d’assurer un rendement de 2%. L’investissement dans le vin est avant tout ce qu’on appelle un « placement plaisir ».
Leave a Comment